Semaine du 23 août 1999 |
N'ayant pas eu de nouvelles des déménageurs, j'appelle. On me dit qu'ils ont mes affaires et qu'ils vont me rappeler. Ensuite, j'appelle pour arranger les services à mon nouveau domicile: téléphone et électricité. Pas moyen de rejoindre la compagnie locale de téléphone: ça ne répond pas, et un problème m'empêche de laisser un message sur leur boîte vocale (impressionnant pour une compagnie de téléphone). Je me précipite à leur comptoir à Waimea (ouvert de 10h à 14h, quel service...), pour régler la paperasse. Je ressors avec un formulaire à remplir et un autre numéro de télephone à composer. Mais il est 14h05, déjà trop tard pour rapporter le formulaire...
Ça va un peu mieux pour la compagnie d'électricité, tout se fait par téléphone, mais on me demande tout de même un dépôt de 100$ pour pouvoir avoir la chance de me servir.
La compagnie locale de téléphone charge entre 31 cents et 58 cents
pour des appels entre Hawaii et le Canada! Faut alors chercher
quelquechose de plus raisonnable... j'ai passé une bonne partie de la
journée au téléphone, sapristi...
Un séminaire intéressant par un étudiant d'été canadien qui a travaillé sur notre réseau de fibres optiques. Impressionnant, aussi. Sa présentation était préparée sur un laptop à l'aide de PowerPoint, avec lien sur une page Web... Va falloir que mémé se mette à cette nouvelle technologie...
Baseball sur l'heure du dîner. Les employés des télescopes Keck veulent former une équipe avec les employés du CFHT pour jouer contre les japonais du télescope Subaru. Etant donné que les ingénieurs japonais sont probablement en train de repasser des vidéos de partie de baseball pour les analyser en détails, on a intérêt à se pratiquer un peu... J'étais là pour regarder et laisser les grands enfants jouer tout seuls, et puis en plus, je n'y connais rien... Mais un ingénieur du CFHT a insisté pour me montrer les principes de base pour pitcher et catcher. Il dit que je suis plutôt douée; je gage que la prochaine fois, il va me pousser sur le terrain de jeu parmi cette gagne exclusivement masculine... dans quoi je m'embarque!
Bon, je suis allée porter le formulaire à la compagnie locale de
téléphone. On me donne un numéro, 887-2111. Bon, le monde va pouvoir
m'appeler!
Je rappelle les déménageurs... Ils disent cette fois-ci qu'ils n'ont PAS mes affaires! Ça ne serait donc pas arrivé à Hilo? C'est donc parti en retard de Seattle?? Meeeeeeerdeeeee.
La compagnie de téléphone me rappelle, pass qu'ils se sont trompés, et pass qu'ils m'ont donné le 887-0915 (mais non! c'est pas ça qu'ils m'ont donné hier!) et pass qu'il faut qu'ils changent pour 885-machin... Quelle confusion... Alors je les rappelle pour savoir quel est mon numéro et clarifier la situation. Je dois également les rappeler un peu plus tard, parce qu'ils n'ont pas pensé à me dire si le numéro d'accès pour ma boîte vocale est resté le même malgré le changement de numéro... ké bordel...
Les déménageurs me rappellent: oui, ils ont mes affaires, ouf! Quelle confusion... Il ne reste qu'à vérifier ce qui reste à faire pour la douane.
A partir de ce soir, je suis astronome de support en service pour Gecko (l'instrument qu'on m'a confié). Alors je me ballade avec une pagette et un téléphone cellulaire, pour avoir la chance de me faire déranger à des heures impossibles pour dépanner les observateurs. Ça fait partie de la job...
Je monte donc au sommet dans une Oldsmobile station wagon qui fait paquebot transatlantique: ça prend 5 km pied au plancher avant que l'auto daigne accélérer, et ça tourne comme une vache (sans vouloir insulter les vaches, surtout pas celles de nos voisins de notre ferme au Québec). Et puis la suspension donnerai mal au coeur à un pilote d'essai... Surtout sur la Saddle Road qui est une vraie montagne russe: ça vire, ça monte, ça descend sans arrêt, il y a des dépressions subites, une chance que mes fesses sont attachées, et il y a aussi tous les trous de la ville de Montréal des 20 dernières années. Pardon, pas des trous, de vrais cratères! 20-30 cm de diamètre, 5-10 cm de profond, c'est pas des cratères de volcan, mais c'est pas loin...
J'arrive à Hale Poaku (qui veut vraiment dire Maison de Pierre, soit dit en passant), où 3 astronomes m'attendent pour monter avec moi au sommet. Je punche à 15h et c'est parti pour les dernières instructions avant de me laisser m'occuper de la supervision de l'instrument.
On m'explique comment faire le foyer de 2 caméras auxiliaires; ça va, ça ressemble à ce qu'on fait à l'Observatoire du Mont Mégantic, en un peu plus compliqué. On me montre comment changer une lentille importante, comment allumer un système secondaire et comment faire un reset de l'ordinateur. Encore une fois, je me sens parfaitement en possession de mes moyens; mon corps espère toujours que je vais redescendre à une altitude plus raisonnable et n'a pas encore enclenché le processus d'ajustement au manque d'oxygène.
Les 3 astronomes redescendent souper à Hale Poaku, pendant que 2 ingénieurs et moi essayons de résoudre un problème de software qui vient tout juste de se manifester. 2-3 personnes de Waimea s'en mêlent à distance, et prennent la situation en main.
Le technicien d'observation arrive vers 18h, avec un lunch pour moi, et les 2 ingénieurs peuvent maintenant redescendre (la règle des 2 hommes au sommet!) Je n'ose pas trop manger tout de suite, il y a encore des choses à préparer.
Les astronomes suivent peu après; heureusement, parmi eux se trouve un expert de l'instrument, ce qui fait que c'est plutôt lui qui me montre comment fonctionne l'instrument, et non l'inverse... Le technicien a ouvert le dôme, et pointé une première étoile pour faire le foyer du télescope, des caméras et de l'instrument. On a beau être 4 à essayer de voir l'image de l'étoile sur l'écran de la caméra, ça nous prend plusieurs minutes avant de nous rendre compte que si on ne voit rien, c'est parce que la caméra n'est pas allumée... duuuuh... Nonos...
Les observations commencent peu après. Ça, fait 4 heures que je suis au sommet, et mon corps manisfeste maintenant son opposition à travailler dans ces conditions. Ouah que je me sens fatiguée... petit mal de tête, mais beaucoup plus tolérable que la dernière fois... Je me sens molle, vidée, et ça ne me tente pas de travailler ni réfléchir. Et je décide de ne PAS manger, je sens que je pourrais éventuellement le regretter. J'ai faim, mais je préfère avoir faim qu'être malade... Qu'en pensez-vous, a-t-on besoin de passer au vote???
Pendant que les 3 astronomes conduisent leurs observations (ce qui en fait m'empêche un peu de suivre tout ce qui se passe et de poser des questions - mais de toute façon, ça ne me tente pas de poser des questions), je relaxe dans le super fauteuil moelleux. J'ai vraiment très très envie de dormir. Dans l'espoir de retrouver mes esprits, je vais téter un peu d'O2; résultat nul, aucun effet.
Les astronomes, eux, virevolent autour de moi sans problème, étant donné qu'ils ont passé 24 heures à Hale Poaku. Moi, je patine, je n'ai laissé aucune chance à mon corps de s'adapter, je ne suis pas encore habituée à l'altitude. Et puis, je ferme les yeux, mes paupières sont tellement lourdes... mais je continue de suivre les conversations; il y a un probleme d'interférence optique dans le CCD, je me souviens d'avoir suivi ça les yeux fermés... mais je dois avouer que j'ai fini par m'endormir b'en dur, coma total... C'est un peu (beaucoup!) génant quand on est supposé travailler et aider les observateurs!
A mon réveil (Dieu que c'est gênant...), un astronome me dit tout simplement que je peux redescendre à Hale Poaku, étant donné qu'ils peuvent se débrouiller tout seuls... a-hem... Bon, je ne sers strictement à rien, et je pompe l'air des autres (au sens strict, pas figuré!), alors j'accepte... Le technicien essaie de m'expliquer quelle clef de camion je peux prendre sur le tableau près de la sortie, il devrait y en avoir 2, mais il se peut qu'il n'y en ait qu'une, mais que si c'est la 13, je ne peux pas la prendre, mais je peux appeler pour dire quelle clef je prends, il devrait y avoir 2 clefs, mais il en manque peut-être une, mais si j'appelle... Qwaaa??? j'ai rien compris! Je ne sais pas si j'avais l'air si misérable que ça, mais un astronome m'a offert de me reconduire jusqu'à Hale Poaku plutôt que je me laisser conduire toute seule... J'accepte. Si on me l'offre, je ne me casse pas la tête.
Alors on redescend, tout phare éteint pour ne pas gêner les observations que font les autres télescopes. L'astronome connaissait la route par coeur.... Aaaaaah! 'tention, mais on voit rien, comment il fait pour savoir que la route tourne!! Une chance qu'il y a de la Lune, sinon on ne verrait absolument rien! Mais c'est dément! Conduire pas de phares avec des précipices à 2 roues de distance... Un peu plus bas, on peut allumer les phares, et ça rassure, croyez-moi.
Alors après quelques minutes, l'astronome me dépose à Hale Poaku. Dortoir D, chambre 202, le gros luxe: lit avec couverture électrique, humidificateur (si on ne veut pas se réveiller momifié le lendemain matin), petit coin pour travailler avec bureau, salle de bain avec serviettes, savon et shampooing, téléphone, réveil-matin...
22h. Dodo. Je pensais pouvoir toffer jusqu'à 23h au sommet. Echec. Je
ferai mieux la prochaine fois!
Relativement bien dormi. Je me suis réveillé à demi à plusieurs reprises, mais c'était peut-être à cause du nouvel environnement et de l'excitation de ma première fantastique extraordinaire nuit de travail au sommet... Certains astronomes dorment mal à Hale Poaku à cause de la sécheresse de l'air et du manque d'oxygène (moins grave qu'au sommet, mais tout de même là). En sortant du dortoir, je suis tombée sur un troupeau de volatiles qui gloussaient comme des poules, ressemblaient à des perdrix mais avaient un espèce de plumeau rouge sur le dessus du crâne... j'aimerais bien savoir ce que c'est. Déjeuner dans la bâtisse principale; on peut déjeuner léger (fruits, céréales, toasts) ou façon bûcheron (oeufs, bacon, saucisses, patates). Comme je n'avais pas soupé la veille, ça été façon bûcheron...
Retour à Waimea pour 9h. Séminaire sur les prévisions météo pour le Mauna Kea. Un météorologue a été spécialement engagé pour effectuer des prévisions détaillées pour le sommet de la montagne; à l'aide de modèles sophistiqués (dont les calculs se font en 6 heures sur un Cray!), il prédit la température, l'humidité, la couverture nuageuse, les vents, etc. Bientôt, on pourra même obtenir ces prévisions pour plusieurs sites du sommet (différents observatoires), en ajoutant les prévisions de seeing (prévision sur la quantité de turbulences dans l'atmosphère, turbulences qui dégradent la qualité des images).
Un autre séminaire, organisé par un employé embauché quelques
semaines par année pour s'occuper de sécurité dans l'environnement de
travail. J'avais déjà manqué une session de formation sur la
manipulation des liquides cryogéniques (azote et hélium utilisés pour
refroidir les détecteurs installés au télescope), je fais un petit
effort pour ne pas manquer cette présentation, qui portait sur les maux
de dos dûs aux accidents de travail et aux mauvaises
habitudes... Intéressant, mais sans plus.
J'ai les clefs de ma maison, tralalalalèreuuu... Alors j'ai déménagé de chez Pierre à chez MOI! L'auto était pleine à craquer, avec mes 4 valises, 3 petits sacs, de la bouffe et quelques items achetés depuis mon arrivée. Comme je n'ai pas encore de meubles, la maison paraît plutôt vide...
Je m'arrange plutôt bien avec les moyens du bord, c'est-à-dire pas grand chose... Pas de chaise pour s'assoeir (quoi que j'aurais pu nettoyer les chaises de jardin que les locataires précédents ont laissé dans le garage)... Pas de micro-ondes pour réchauffer des plats (on cuisine "à l'ancienne")... Pas de bureau pour ranger la paperasse que j'ai déjà accumulée, alors je fais des petits tas. Pas de télé, pas de radio, heureusement que c'est temporaire.
Heureusement, on m'a laissé 2 casseroles qui complètent mon nécessaire de survie: une petite poele, une petite casserole, 2 assiettes, 2 verres, 2 bols, 2 fourchettes, etc., et un ouvre-boîte. Et je n'ai pas d'excuse pour ne pas faire la vaiselle: il y a un séchoir à vaisselle, une éponge et du savon...
Il y a aussi des rideaux aux fenêtres (ça fait plus discret) que je pense cependant changer, et des rideaux de douche (comme ça, pas de danger d'éclabousser partout en batifolant dans mon bain). Et des ampoules électriques partout.
Ma chambre sera bien sûr la plus grande, celle qui a un accès à une salle de bain. La 2e chambre sera transformée en bureau, et j'ai commencé à faire des piles: téléphone, électricité, chèques de paye, compte de banque... c'est bien étalé partout. La 3e chambre servira aux invités et pour mes instruments de musique (le synthétiseur qui, j'espère, survivra au déménagement, et peut-être une guitare? - un piano, je pense que ça va être difficile à trouver ici...)
Le salon est pas mal grand; le coin pour manger sera parfait pour ma table; la cuisine a amplement d'espaces de rangement. En voulant, sans succès, me faire cuire un steak, j'ai découvert après moultes tests et cogitations que les fusibles étaient à OFF. Z'auraient pu m'avertir, surtout que je n'étais pas sûre de ce qui était écrit sur le panneau des fusibles.
On peut sortir à l'arrière par une porte patio, qui donne sur un... patio (original) clôturé. Il n'est pas très grand, car la maison est collée sur un cap de roche plus haut que la maison. Je peux grimper jusqu'en haut, et de là, je vois... le Mauna Kea et ses observatoires! Génial!
Les alentours de la maison sont paysagés: des haies d'hibiscus
rouges, arbustes, fougères, fleurs, tout ça arrosé par un système de
tuyaux à demi enfouis dans le sol. Je suis responsable de la survie de
toutes ces plantes; le propriétaire paie lui-même pour l'eau, dans le
but, justement, que j'arrose bien tout cela. Moi qui n'ai jamais
jardiné... on verra... Je n'ai pas encore figuré où chacun des 4 tuyaux
arrose. Difficile à tester quand je reviens de travailler, car le soleil
se coucher à 18h30, il fait nuit très vite et on ne voit plus rien...
Maintenant que j'ai un frigo et une cuisine à moi, je vais le remplir! Je suis allée à Kona pour magasiner. Tout d'abord, un petit tour chez Wal-Mart remplir à ras-bord mon chariot de petits tapis (pour protéger le plancher neuf fait de simili-bois dans le salon et la cuisine), accessoires de salles de bain (j'en ai 2 maintenant!), articles pour la cuisine, savons, etc. Ensuite, j'ai lunché sur la plage, quel délice! L'air chaud, le vent, le bruit des vagues, le sable... Il y en a qui sont chanceux...
Ensuite, l'éprouvante visite chez Costco, où j'ai acheté 16 boîtes de soupe, 16 conserves de légumes, des Kleenex pour moucher toute la ville, 16 pains à hamburger, 7 livres de gruau (y'a pas plus petit!), 8 livres de spaghettis, 10 cannes de thon, 6 livres de boeuf haché, 10 livres de riz basmati... J'insiste, je ne suis pas en train de m'amuser à faire des figures de style, j'ai bel et bien acheté tout ça! Horreur! Oui, c'est beaucoup, mais c'est le seul moyen d'avoir un budget le moindrement équilibré! Plusieurs articles reviennent presque 2 fois moins cher; j'ai sauvé au moins 20$ juste cette fois-ci, même en tenant compte du coût de l'essence. C'est vraiment épeurant de sortir avec 150$ de bouffe (7 livres de gruau!!!) d'un seul coup, mais ça vaut la peine... Prévoyante, j'avais acheté chez Wal-Mart une glacière pour mettre les produits congelés et la viande... Pas bête, pas bête...
Avec ce méga-magasinage, il ne restait plus de place dans la valise
de l'auto, et je sentais que l'auto était pas mal plus lourde...
Pas de congé pour les astronomes, surtout ceux qui sont astronome de support pour une mission particulière... J'ai donc rencontré Stéphane, un astronome au CFHT, vers 15h30 au bureau, et on est parti pour le sommet, devoir oblige... Après le super-manège qu'est Saddle Road, on a soupé à Hale Poaku, puis on est monté rejoindre les astronomes et la technicienne d'observation. J'ai eu la "chance" de conduire le 4x4 sur la route de 14km entre HP et le sommet... La route tortueuse qui grimpe impitoyablement d'un kilomètre... Comme on était dimanche et qu'il n'y a pas d'entretien de la route les fins de semaine, la route non-pavée était plutôt mauvaise: on dérape de l'arrière, il y a des trous partout, c'est raboteux. C'est pas grave. En montant à cette heure, un peu avant le coucher du soleil, je me suis vite rendue compte que le soleil gêne énormément les conducteurs, surtout ceux qui sont trop petits pour que le pare-soleil bloque le disque solaire (notez que je n'ai pas dit que j'étais petite... j'ai seulement dit que ceux qui sont petits, que je nommerai pas, sont désavantagés, nuance...) Le soleil en plein visage, on ne voit plus la route, ce qui est un peu angoissant quand on ne connaît pas trop la route mais que l'on sait que ça finit par tourner et que si on ne tourne pas, la descente est plutôt rapide... On se fie sur des ombres et des silhouettes, et on ne va pas trop vite... Et on se laisse aller en rebondissant allègrement sur le siège quand le camion passe sur un trou. C'est mieux d'être relax et pas trop crispé, car la montée dure tout de même 30 minutes...
Ça va un peu mieux sur la 2e moitié de la route, pavée et assez large, quoiqu'il y a plusieurs virages en épingle à ne pas rater...
Pour cette nuit-là, les astronomes étaient très au courant du fonctionement de l'instrument, alors tout s'est bien passé et on a pu repartir tôt, soit vers 20h30.
Pour redescendre, j'ai encore eu l'honneur de conduire le mastodonte... phares éteints, attention! Seulement avec les feux de position, on arrive à y voir quelquechose, enfin, juste assez pour repérer à temps où la route se termine et le précipice commence. Il y a quelques garde-fous (ou garde-astronomes, c'est tout de même pas tous les astronomes qui sont fous), mais aussi 2 virages en épingle à faire dans l'obscurité. C'est du sport, je le jure! Et ça doit être encore plus joyeux l'hiver, avec une route glacée, des vents de 100 mi/h et du brouillard! Moi qui adore conduire...
Stationner le 4x4 à HP est également du sport, vu sa longueur et sa
largeur. Mais à 2, ça va mieux. Stéphane est reparti chez lui; moi, je
préférai rester dormir à HP, vu que le lendemain, on devait remonter
encore une fois.
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