Semaine du 9 août 1999 |
Dernière entrevue avec un candidat au poste d'assistant d'observation. Avec tout le monde en vacances, on n'était que 2 pour l'interviewer... Ensuite, encore un lunch au Merriman's! Et j'en profite pour apporter un correctif: le nom du resto ne fait nullement référence au Merry Monarch, c'est simplement le nom du chef... oups... on en apprend tous les jours :-)
Vu 2 annonces de maisons à louer sur la page Web du journal de l'Ouest de l'île (très pratique le Web!). J'ai appelé; ou bien j'arrive trop tard, ou bien c'est du côté "vert"... Flûte.
Reçu les documents pour mes assurances médicales ici, donc j'ai
retourné ma carte de la RAMQ au Québec. Comme
ça je n'existe plus pour eux, et j'évite de payer des impôts...
Bon, c'est le temps de choisir parmi les 4 candidats pour le poste d'assitant d'observation... Et l'heureux élu est une éluE! Magnifique CV: elle a observé à plusieurs télescopes, avec plusieurs types d'instruments, a participé à la réduction et l'analyse de données, a rédigé quelques articles et plusieurs manuels d'instruction. Elle faisait du support technique pour les astronomes visiteurs... Exactement ce qu'il nous faut. Jeune, dynamique, enjouée, une belle addition à l'équipe du CFH. En plus, c'est une femme, ça ne fera pas de tort...
Encore un autre party! La libraire fête la St-Laurent; martyr et patron des libraires et archivistes. Pourquoi pas. Je suis allée acheter des pupus, c'est-à-dire de quoi grignoter (appetizers en anglais... comment on traduit ça en français, je suis en train de perdre mon français...! HELP! euh... Au Sssecourssss!!!).
La fête de St-Laurent coincide avec les Perséides... On dit que ces étoiles filantes sont les larmes de St-Laurent pendant son martyr...
La libraire avait préparé un seau de thé glacé tropical; un
gros seau blanc de plastique, dans le genre qu'on utilise pour mettre 50
livres de farine... Je ne sais pas si c'est parce qu'elle avait trop bu,
mais la libraire affirme qu'il y avait
là-dedans 6 bouteilles de fort (6 sortes différentes!), de la glace, et
du thé... Pas mauuu-hips!-vais du tout. Pas capable de travailler après
ça... Alors la journée de travail s'est terminée à 16h.
Il y avait un haut de maison à louer, côté sec de Waimea. Pas cher,
intéressant. Donc, quand j'ai appelé, c'était déjà loué! In-cro-ya-ble!
Depuis 2-3 jours, on surveille 2 ouragans
qui se dirigent vers nous:
Eugène et Dora. A toutes les 30 minutes, à la radio, on nous rabat les
oreilles avec le dernier bulletin d'information à ce sujet: position,
vitesse, direction, précautions à prendre, quelles plages sont fermées,
consignes pour ceux qui habitent le long des côtes. On finit par
connaître ces bulletins par coeur... On les suit sur le Web, avec des
images satellite et des schémas montrent les trajectoires calculées.
Shopping! (quoi, c'est dans le dictionnaire, non?). Alors direction Kona (au sud, sur la côte ouest), en passant par la route qui ne longe PAS la côte.
Quels paysages magnifiques! En sortant de Waimea, c'est bien sûr plutôt désertique, mais il y a des beautés simples qui sont tout aussi riches... On traverse des champs de lave que quelques herbes et arbustes arrivent à conquérir après quelques années. On peut "facilement" repérer les flots de lave les plus vieux: des arbres ont eu le temps de pousser, alors que les flots plus récents sont parfois complètement dénudés.
J'ai traversé ainsi 2 flots de lave. Au 2e, plus important, je me suis arrêtée au bord de la route. La route surplombe la côte, et on voit où le flot est allé plus bas: tache sombre, une flaque qui s'étend jusqu'à la mer. Au loin, superbe vue de l'île voisine, MAUI! On voit le sommet de l'île émerger des nuages. Une montagne bleue entourée d'un lei blanc. C'est vraiment beau.
Mais il faut continuer... La route traverse quelques villages, où les maisons sont souvent entourées d'arbres et de fleurs multicolores. En s'approchant de Kona, on redescend vers la côte, et ça ne fait que descendre! Il est facile de prendre de la vitesse si on ne fait pas attention...
Kona est une ville assez grande pleine de touristes, de magasins, de restos et d'autos. Ce n'est pas le pont Champlian à l'heure de pointe, tout de même... J'ai d'abord arrêté chez Border's pour acheter des livres et des CD de musique. Je ne pouvais plus attendre de recevoir mes CD; certaines stations de radio présentent des chansons à mon goût, SAUF QUE ce sont les mêmes maudites chansons jour après jour! J'écoute la radio en soirée, peut-être 2-3 heures, et je tombe inévitablement sur exactement les mêmes chansons que la veille: du Sarah McLachlan, Phil Collins, les gros tubes des années '80. C'est immanquable, jour après jour, ils repassent les mêmes tounes! Ils n'ont qu'une douzaine de cassettes, une par chanteur, on dirait! Alors quand il faut se promener en auto pour plus d'une heure, c'est préférable d'avoir sa propre musique... Super, le Border's: musique de tous les genres (y compris la musique hawaiina), livres (romans, voyage, philo, science, informatique... tout), petit café sympa et il y avait même de la musique live! Bon, il n'y a que 2 magasins comme ça dans toute l'île, mais c'est mieux que rien...
Ensuite, l'immanquable Wal-Mart. Et ceux qui me connaissent vont virer sur le top en apprenant que j'ai acheté une robe... a-hem... à suivre... Mais j'ai aussi acheté un matelas de plage (parce que le sable dans une serviette de plage, c'est vraiment pas pratique; on en retrouve partout après), un sac à dos cheap à 5$ pour aller à la plage (comme ça si je me le fais piquer, je ne perds pas grand chose), un paréo pour aller à la plage (il y a un thème qui revient souvent, z'avez vu?)... On trouve de tout; il y a même un MacDo dans le magasin...
Finalement, CostCO. Paraît que ça vaut la peine même si ça coûte 40$ par an; on rentre vite dans notre argent. Bien sûr, il faut aimer le ketchup en pot de 10 kilos, mais bon, on fait des provisions quelques fois par année, et ensuite on s'assoie dessus. J'y reviendrai sûrement pour acheter quelques meubles simples et garnir mes armoires.
Ah tiens, j'ai vu une coquerelle... Yeurrrrk! me direz-vous, surtout qu'elles sont grosses (comme mon index) et en santé. Mais il faut s'y faire: il y en a presque partout, mais ce n'est jamais une infestation incontrôlée. Et celles qui entrent dans les maisons ne sont pas attirées par la bouffe, alors c'est un peu moins dégoûtant...
Continuons sur le thème des bibittes.
J'ai vu des araignées, (là, c'est moi qui hurle Yeurrrrk!). Des araignées à grandes pattes et petit corps comme au Québec; ça m'a pris 1/2 heure avant de me décider à tuer la première que j'ai vu, puis 15 minutes pour la 2e, et à peine 5 pour la 3e... Si la tendance se maintient, ça devrait aller pour ça.
Par contre, il y en a des petites que j'aime un peu moins parce qu'elles sautent! Oui, ça saute de 10-20 cm à la fois! Alors si je m'approche pour en tuer une et qu'elle me saute dessus, j'aime mieux pas penser à ce que je vais faire...
Un genre d'araignées que je ne veux absolument pas voir, ce sont les cane spiders: grosses (comme une main!), avec des grosses pattes velues, noires, horribles, dégoûtantes, probablement méchantes (mais pas venimeuses)... Je ne connais qu'une seule personne qui en a vu, mais je ne veux pas faire partie du club select, non merci.
Une bibitte dangereuse, c'est le mille-pattes, même si ça ne me fait pas peur. Le corps gros comme un doigt, long de 10-20 cm. Ça mord, ces affaires-là! Et il paraît que ça fait MAL! Comme une piqûre de guêpe ou comme un coup de fusil dans la jambe, ça dépend des gens. Et quand ça fait très mal, les médecins disent de se soaûler pendant 3 jours... D'accord...
Pour bouffer toutes ces bibittes, heureusement qu'il y a le Gecko, un petit lézard sympathique qui porte chance (selon les Hawaiiens).
Retour à Waimea, après environ une heure de route... Je voulais un
peu visiter Kona, pas eu le temps...